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Jean la Chance

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De Bertolt Brecht . Musique Stephen Warbeck . Mise en scène Jean-Claude Fall

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Jean lui passe un bras sur les épaules : Je suis si content que tu sois revenue.
Jean faible, serrée contre lui : Mais la femme ?
Jean : On s’en va sans rien dire.
Jean : Et le manège ? On n’a plus rien après !
Jean : Maintenant, je t’ai, toi. Ce n’est pas rien ! Je donne volontiers le manège pour toi ! Il l’emmène lentement.
Jean : Ce chemin descend vers la rivière noire.
Jean: Peu importe.
Jean : J’y étais tout à l’heure.
Jean : Maintenant, c’est fini.
Jean : Tu abandonnes pour moi ce qui t’appartient !
Jean : Mais c’est tellement bon de marcher comme ça !

Le propos

Quoi qu'on décide finalement sur Brecht, il faut du moins marquer l'accord de sa pensée avec les grands thèmes progressistes de notre époque : à savoir que les maux des hommes sont entre les mains des hommes eux-mêmes…

Roland Barthes

Jean est un paysan qui se laisse (bien) vivre dans sa ferme-auberge avec sa femme. Arrive un homme de la ville qui séduit cette dernière. Elle lui demande de la retenir contre elle-même, contre ce qui l’entraîne, contre ce qu’elle désire. Il ne peut / veut pas. Elle le quitte et en échange de son départ elle lui donne la ferme.

Jean échangera ensuite la ferme contre deux charrettes (la liberté), une charrette contre l’amitié, la seconde contre un manège (la joie), le manège contre une oie, l’oie contre la compagnie des hommes, ses habits contre un travail, son travail contre l’amitié à nouveau, l’amitié contre la vie (ou la mort ?). Il sera finalement dépouillé de tout. Le voilà nu et seul (libre et heureux ou pauvre et désespéré ?) au bord d’une rivière. Le lendemain on le retrouvera mort (une des fins possibles).

Ces échanges, Jean les entreprend, tout au long de la pièce, avec joie, avec bonheur.

Jean est un être solaire, lumineux, qui au bout de son chemin est plongé dans la nuit.
Ce passage de la lumière à la nuit, il en est à la fois innocent et coupable. Innocent de l’état du monde et coupable de ne pas pouvoir / vouloir le combattre.

Jean-Claude Fall

Jean la Chance... Oui, une chance pour nous

Il y a une dizaine d’années fut retrouvé dans les archives du Berliner Ensemble le fragment d’une pièce, Jean la Chance. Ce fragment fut tout de suite jugé assez élaboré pour que soit envisagée sa publication parmi les œuvres complètes de Brecht et plus tard sa représentation.

A côté du fragment principal (B1) figurent des plans sommaires (A1 à A4) et quelques notes et fragments (B2 à B5) qui indiquent les directions en vue d’un re-travail et d’un achèvement possibles.
Écrite en 1919, en même temps que Baal et Tambours dans la nuit, cette pièce me semble être comme un chaînon manquant dans la réflexion de Brecht sur la bonté, la naïveté et le bonheur (peut-on être bon dans un monde dur, naïf dans un monde cynique, heureux dans un monde malheureux…). Réflexion qui trouve son expression la plus achevée dans La bonne âme de Sé-Tchouan. La bonne âme se heurte à la dureté du monde et doit « s’endurcir » (en s’inventant un double) pour survivre.
Mais, me semble-t-il, nous manquait « l’origine », le point de départ de cette réflexion. Et voici qu’apparaît Jean la Chance, l’homme bon. Le naïf. Le simple.
Choisit-il la bonté ou simplement n’est-il qu’un benêt ? Rien n’est tranché. Jean au cours de son errance, d’échange en échange, se trouve dépouillé de tout. Y trouve-t-il le bonheur ? Y trouve-t-il l’achèvement ? Y trouve-t-il la nudité originelle ? Y trouve-t-il son identité ? Y trouve-t-il la mort ? Rien n’est dit. Jean, depuis sa bonté simple, agit ou plutôt est agi.
Jean est l’antithèse antihéroïque de Baal.
Mais Brecht n’est pas allé au bout de son projet.
A nous d’en rendre compte.

L’intérêt n’est bien sûr pas scolaire ni muséographique. Jean la Chance donne à entendre, à voir un moment, un aspect de la personnalité de Brecht qui éclaire un peu différemment ce que nous pensons en savoir.
Cette quasi obsession de la bonté impossible dans un monde « méchant » l’amènera à cette schizophrénie imposée : nous qui voulons être bons, nous devons être durs pour combattre la dureté, « Nous qui avons tellement voulu construire un monde amical, n’avons pas pu être amicaux » dira-t-il.

Souvenir de Marie A.

C’était par un beau jour du bleu septembre,
Silencieux, sous un jeune prunier,
Entre mes bras comme en un rêve tendre,
Je la tenais, la calme et pâle aimée.
Par-dessus nous, dans le beau ciel d’été,
Il y avait tout là-haut un nuage,
Toute blancheur, longuement, je le vis,
Et quand je le cherchai, il avait fui.

Bertolt Brecht

Note

Tout part pour moi de l’axe de la pièce, à savoir le manège, la fête foraine, la musique. J’ai demandé à Stephen Warbeck d’écrire pour ce Jean la Chance une musique originale qui sera l’âme du spectacle. Une musique pour fanfare (ensemble de cuivres, bois, percussions) et pour chœur (le chœur des acteurs). Chacune des onze scènes trouvera son origine ainsi que sa couleur dans la musique (un peu de la même façon que les fanfares tziganes accompagnent certains films de Kusturica).
Cette musique fera aussi le lien avec le théâtre épique que Brecht est alors en train d’inventer.
Cette musique sera aussi ce qui permettra d’éclairer (hors les mots) l’aspect fragmentaire et inachevé de la pièce.

Elle sera composée pour une part de courts poèmes de Brecht chantés par le chœur des acteurs et mis en exergue de chaque scène. Et pour une autre part de l’accompagnement de l’action, de la narration, par la fanfare comme pour en souligner l’irréalité, la naïveté, comme pour dédramatiser et donner un caractère quasi ludique à ce qui doit rester avant tout un conte.
Il n’y aura pas de réécriture de la pièce. Nous nous servirons de tout le matériau mis à notre disposition pour donner à entendre l’état d’achèvement et d’inachèvement de la pièce, le processus même de l’écriture de Brecht, son chemin vers un « autre » théâtre.

J’ai demandé à David Ayala d’être Jean la Chance, il sera accompagné par la troupe du Théâtre des Treize Vents, Roxane Borgna, Fouad Dekkiche, Isabelle Fürst, Fanny Rudelle, Luc Sabot, et de fidèles compagnons de route, Patty Hannock, Mihaï Fusu, Dominique Ratonnat.
J’ai demandé à Ghislain Hervet d’assurer la direction musicale du spectacle.
Et enfin, c’est bien sûr Gérard Didier qui créera la scénographie et les costumes.
Tout ceci dans la continuité de mon travail sur L’Opéra de quat’sous (Brecht / Weill) et La décision (Brecht / Eisler).

Alors bonne route à Jean la Chance.

Jean-Claude Fall, janvier 2006

La naissance dans l'arbre

En compagnie de gloutons rassasiés,
Au printemps je quittai le monde, à vau-l’eau.

J’étais en vérité le seul du lot,
Jaune d’or et rempli de musique,
Leurs griffes encore dans ma peau,
Tout nu, avec le ciel pour manteau.

Pourtant de cette pauvre terre
Je gardais une marque unique
Montrant qu’elle m’avait aimé,
Une morsure d’amour dans le cou.

Bertolt Brecht

La pièce

Ecrit à l’automne 1919, le fragment Jean la Chance s’inscrit dans une période d’intense création alors que Brecht, âgé de 21 ans, est encore un auteur inconnu. En février de la même année, il rédige une pièce Spartakus, plus connue sous le titre Tambours dans la nuit… En mai, il reprend sa pièce Baal dont la première version date de 1918… A l’automne, il adapte le conte Hans im Glück que les frères Grimm avaient intégré en 1819 à leur collection de contes populaires.

Cette formidable vitalité créatrice atteste de l’acharnement avec lequel Brecht s’emploie à développer des formes et des thèmes propres à démanteler l’idéalisme, l’héroïsme et le pathétique… Ces années 1918-1919 sont de ce point de vue d’une importance capitale, car Brecht, après quelques hésitations sensibles dans ses premiers écrits et la première version de Baal encore, se décide, sous l’influence conjuguée de Wedekind et de Karl Valentin, pour une représentation concrète. En cela, il se démarque profondément de ses contemporains les expressionnistes, dont il critique de plus en plus fermement les positions idéalistes… Brecht entame en 1919 une recherche plus personnelle du nouveau théâtre qu’il se propose de construire…

La recherche est attestée par les multiples fragments et ébauches qui caractérisent la création dès ces premières années. De ce point de vue, Jean la Chance fonctionne comme un laboratoire pour les grandes pièces de l’époque que Brecht ne cesse de reprendre : Baal, Tambours dans la nuit et également Galgei que Brecht rédige à partir de 1920 seulement, mais dont l’idée remonte à 1918 sous le titre Le Gros homme sur la balançoire...

Cette adaptation lui permet d’acérer sa réflexion sur la notion d’héroïsme en faisant porter l’accent sur la bonté dans sa dimension morale et en montrant ses conséquences pour l’individu et pour le groupe. Enfin, Brecht puise ici à une source populaire et à la longue tradition du simplex dont il interroge la naïveté comme valeur dramaturgique propre à remplacer celle de héros, une réflexion qu’il poursuivra, on le sait, jusqu’en 1956 et jusqu’à sa mort et que l’on retrouve, sous différents modes, dans les figures de Galy Gay, Schweyk, Chen-Te et Jeanne d’Arc notamment.

Emprunt à la culture populaire, Jean la Chance s’inscrit, comme les pièces en un acte écrites également à l’automne 1919, dans la volonté d’élaborer un comique propre à démanteler le tragique hérité de la tradition sans pour autant tomber dans la facilité et le simple divertissement.
Enfin, la structure fondamentale de l’échange sur laquelle est fondé le conte permet à Brecht d’expérimenter de nouvelles formes de figuration des relations humaines, d’acérer sa réflexion sur les liens de l’individu au groupe, présentés encore toutefois sur le mode mécanique de l’exploitation et du dépouillement …

Marielle Silhouette (Université Paris X-Nanterre), Hans im Glück [1919] : du conte populaire à la forme dramatique, le théâtre lieu d’échanges

Le conte de Grimm, Jean le Veinard

 [...] Quand il eut traversé le dernier village, il vit un rémouleur avec une carriole, sa roue ronronnait et il l’accompagnait en chantant : Ciseaux, couteaux, je les repasse vivement, Et je sais voir d’où vient le vent.

Jean s’arrêta pour le regarder ; enfin, il lui adressa la parole et dit : « Vos affaires doivent bien marcher pour que vous soyez si gai en travaillant. - Oui, répondit le rémouleur, ce métier-là est une mine d’or. Un vrai rémouleur est un homme qui trouve de l’argent dans sa poche chaque fois qu’il fouille dedans. Mais où avez-vous acheté cette belle oie ?  - Je ne l’ai pas achetée, mais reçue en échange de mon cochon.  - Et le cochon ?  - Je l’ai eu pour une vache.  - Et la vache ?  - Je l’ai eue pour un cheval.  - Et le cheval ?  - Je l’ai eu en échange d’un lingot d’or aussi grand que ma tête.  - Et l’or ?  - Hé, c’était mon salaire pour sept ans de service.  - Vous avez toujours su vous débrouiller, dit le rémouleur, maintenant si vous trouvez un moyen d’entendre l’argent sauter dans vos poches quand vous vous lèverez chaque matin, votre fortune est faite.  - Et comment dois-je m’y prendre ? demande Jean. - Faites-vous rémouleur comme moi, il n’y faut qu’une pierre à meule, le reste se trouve tout seul. En voilà une, il est vrai qu’elle est un peu abîmée, mais je ne vous demanderai rien d’autre en échange que votre oie ; cela vous va ?  - Comment pouvez-vous me le demander, répondit Jean, cela fait de moi l’homme le plus heureux de la terre ; si j’ai de l’argent chaque fois que je mets la main à la poche, qu’ai-je besoin de me faire encore du souci ? » Il lui tendit son oie et reçut la meule. « Et maintenant, dit le rémouleur en soulevant une grosse pierre ordinaire qui se trouvait à côté de lui, voilà encore par-dessus le marché une pierre solide sur laquelle vous pourrez taper et redresser vos vieux clous. Prenez-là et conservez-la soigneusement.

Jean se chargea de la pierre et continua sa route, le cœur content ; ses yeux brillaient de joie. « Je dois être né coiffé, s’écria-t-il, tout ce que je souhaite se réalise comme si j’étais un enfant du dimanche. » Cependant, comme il était sur ses jambes depuis le lever du jour, il commença de sentir la fatigue, et puis la faim le tourmentait, car dans sa joie d’avoir acquis la vache, il avait mangé toutes ses provisions d’un seul coup. Pour finir, il eut de la peine à continuer et dut s’arrêter à chaque instant : avec cela les pierres lui pesaient d’une façon lamentable. Alors il ne put s’empêcher de penser qu’il serait bien agréable de n’avoir pas à les porter juste en ce moment. Il se traîna comme une limace jusqu’à un puits, pensant s’y reposer et se désaltérer en buvant une gorgée d’eau fraîche ; mais afin de ne pas abîmer les pierres en s’asseyant, il les posa avec précaution sur la margelle du puits, à côté de lui. Puis il s’assit et voulut se pencher pour boire, mais il les heurta légèrement par inadvertance et les deux pierres tombèrent lourdement au fond. Après les avoir vues de ses propres yeux s’engouffrer dans la profondeur du puits, Jean sauta de joie, puis, les larmes aux yeux, il se mit à genoux et remercia Dieu de lui avoir fait cette nouvelle grâce et, sans qu’il eût rien à se reprocher, de l’avoir débarrassé si gentiment des lourdes pierres qui ne faisaient plus que le gêner. « Il n’est personne d’aussi heureux que moi sous le soleil », s’écria-t-il. Puis, le cœur léger et libre de tout fardeau, il s’en alla en gambadant jusque chez sa mère.

In Grimm, Contes, traduction Marthe Robert, Éditions Gallimard

A propos de la musique

En 1973 j’étais à l’université et on m’a demandé d’écrire une partition pour Baal, la première pièce publiée par Bertolt Brecht. L’année suivante j’ai reçu commande d’une musique de scène pour Dans la jungle des villes. A partir de ces deux expériences, j’ai conçu une admiration profonde et une vraie passion pour l’œuvre de Brecht. Cela s’est confirmé en travaillant à une de ses pièces didactiques La Mère pour laquelle il avait collaboré avec Hans Eisler. Je suis très frappé par la combinaison rare de pensée politique et de sensibilité humaine chez lui. Lorsque je suis allé à Kampala en Ouganda pour participer à la production d’une version de Mère Courage, dans un pays sous le choc de la guerre et de ses souffrances, j’ai éprouvé une admiration encore plus forte pour cette œuvre.

A ce jour j’ai eu l’occasion de travailler à Baal, Dans la jungle des villes, La Mère, La Résistible ascension d’Arturo Ui, Mère Courage et ses enfants, La Bonne âme du Se-Tchouan, La Décision au Théâtre des Treize Vents, et aussi à deux spectacles consacrés à la vie de Brecht, et à un Cabaret avec Eric Bentley qui a connu Brecht. Je peux dire que cet auteur qui pose des questions si inquiétantes parfois et d’autres fois si revigorantes, est à mes yeux l’un des poètes et hommes de théâtre les plus importants du XXème siècle.

Pour Jean la Chance, le propos est d’abord de faire entendre au mieux les mots des poèmes de Brecht. Je voudrais avec ma musique trouver un écho à la légèreté et à l’innocence de la pièce, sans toutefois en atténuer la force et le côté cruel et violent. Premier fil conducteur : un petit orchestre itinérant qui joue pour les fêtes et les mariages, accompagne l’itinéraire et la chute du pauvre Jean.

Je suis très heureux de me retrouver en compagnie de Jean-Claude Fall, de Ghislain Hervet et de toute la troupe.

Stephen Warbeck, janvier 2006

A propos de la scénographie

Jean la Chance a été écrit par Brecht à partir d’un conte, le Hans im Glück des frères Grimm.
Dans le conte des Grimm, Jean se dépouille de tout ce qu’il possède, à travers différents échanges où il est toujours perdant, pour retourner chez sa mère « le cœur léger, libre de tout fardeau ».
Brecht reprend la structure du conte avec une fin beaucoup plus tragique.

L’action de la pièce se déroule dans un espace-temps circulaire où la notion de retour vers l’origine, de quête de l’objet perdu (la femme chez Brecht, la mère chez les Grimm) sert de moteur invisible au déroulement de la fable.
Brecht oppose la structure pyramidale de la tragédie classique à la structure circulaire de la fable (qui tourne sans savoir où s’arrêter) comme un manège, métaphorisation de la modification continue basée sur le principe de l’échange.
Place centrale du manège dans un espace mental où les indications de couleurs données par Brecht renvoient à une nature transfigurée :
Matin doré / Murs violets
Soleil comme une flaque d’or / Jour de grisaille
Arbres noirs / Rivières noires
Murs violets / Ciel blanc.

Le peintre s’est agité en moi et a eu envie de  réaliser de grandes toiles de fond, de grands paysages abstraits où les mots-couleurs de Brecht seraient présents mais de façon « diffuse ».
Les costumes devront évidemment s’inscrire dans cette démarche colorée en évitant de redoubler l’effet de certaines couleurs.

C’est une vraie chance que Jean puisse nous dire son histoire, avec tambour et trompette, en tournée sur les routes de France et d’ailleurs.
Une histoire belle et triste comme toutes les histoires vraies glissées sous le masque d’un conte.

Tournez manèges.

Gérard Didier, janvier 2006

Jean la Chance
De Bertolt Brecht
Musique Stephen Warbeck
Mise en scène Jean-Claude Fall

Scénographie Gérard Didier
Dramaturgie Gérard Lieber
Costumes Marie Delphin, Gérard Didier
Lumières Martine André, Jean-Claude Fall
Direction musicale Ghislain Hervet
Collaboration à la mise en scène Mihaï Fusu
Assistant à la mise en scène Alexandre Morand
Traduction Marielle Silhouette et Bernard Banoun - L’Arche Éditeur

Avec

David Ayala (Jean), Mihaï Fusu (un marchand, un mendiant, un berger…), Patty Hannock (la femme du manège), Dominique Ratonnat (M. Feili)

Et les comédiens de la troupe du Théâtre des Treize Vents :

Roxane Borgna (Jeanne), Fouad Dekkiche (un marchand, un berger, un mendiant…), Jean-Claude Fall (chœur), Isabelle Fürst (la servante, un mendiant, un berger…), Fanny Rudelle (une jeune fille, une vieille femme…), Luc Sabot (l’ami)

Musiciens 

Anne Le Pape (violon), Nicolas Debacq (trompette), Ghislain Hervet (clarinette), Romain Joutard (percussions), Haki Kilic (accordéon), Luc Sabot (saxophone baryton)

Création

Production Théâtre des Treize Vents / Centre Dramatique National de Montpellier Languedoc-Roussillon

Avec l'aide de la SPEDIDAM

Jean la Chance a été créé à Montpellier, au CDN, en mars 2006

Spectacle nommé aux Molières 2007